MaPrimeRénov’ : Tout savoir sur l’aide à la rénovation énergétique en 2025

Lancée en 2020, MaPrimeRénov’ est une aide financière destinée à soutenir les propriétaires dans leurs travaux de rénovation énergétique. Elle a remplacé le Crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE) et les aides de l’Anah « Habiter Mieux ». Accessible à tous les propriétaires occupants ou bailleurs, ainsi qu’aux copropriétés, elle vise à améliorer la performance énergétique des logements, réduire les factures et lutter contre les passoires thermiques .

Il y a trois différents parcours :

1. Parcours par geste
Ce parcours finance des travaux ciblés comme l’isolation, le remplacement du chauffage ou la ventilation. Le montant de l’aide dépend des revenus du foyer et du type de travaux. Par exemple, pour l’isolation thermique, l’aide varie de 40 € à 100 € par équipement, avec un plafond de 1 000 € .

2. Parcours accompagné (rénovation d’ampleur)
Ce parcours soutient des rénovations globales visant un gain d’au moins deux classes énergétiques. Il est obligatoire de réaliser au moins deux gestes d’isolation (toiture, murs, sols ou fenêtres) et d’installer un système de chauffage décarboné. Ce parcours est accessible à tous, quel que soit le niveau de revenu .

3. MaPrimeRénov’ Copropriété
Destinée aux copropriétés dont au moins 75 % des lots sont des résidences principales, cette aide finance entre 30 % et 45 % des travaux, dans la limite de 25 000 € par logement. Les travaux doivent permettre un gain énergétique d’au moins 35 % .

Conditions d’éligibilité :
-Logement : doit être achevé depuis plus de 15 ans (ou plus de 2 ans en cas de remplacement d’une chaudière au fioul)

-Travaux : doivent être réalisés par des professionnels certifiés RGE (Reconnu Garant de l’Environnement) .

-Demande : à effectuer en ligne avant le début des travaux sur le site officiel maprimerenov.gouv.fr.

Pour plus de renseignements : https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A17909

Depuis son lancement, de nombreux retours d’expérience alertent sur des retards de paiement, des dysfonctionnements informatiques et une communication difficile avec l’Anah.

Parmi les points fréquemment rapportés :

-Des délais de traitement de plusieurs mois, voire plus d’un an dans certains cas ;

-Des refus de dossiers sans justification claire ou après validation initiale ;

-Un portail en ligne instable, rendant la constitution de dossiers difficile ;

-Des plaignants contraints de saisir la justice pour obtenir leur aide, avec plusieurs centaines de référés déposés devant les tribunaux.